La grande majorité des commentateurs considère que parler « des jeunes » va de soi, alors qu’il n’en est rien.
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la lutte contre la précarité des jeunes nécessite la mise en place de politiques sociales tout court, dans les domaines de la santé, de la culture, des transports en commun, etc. Pas spécialement de politiques destinées aux jeunes adultes.
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Prenons deux exemples. La majorité actuelle abandonne une action déterminée en matière de logement au profit d’instruments fiscaux qui profitent qu’aux héritiers des couches favorisées (par exemple, le dispositif dit « Pinel »). C’est un reniement des classes populaires et au premier chef des jeunes peu favorisés. On peut aujourd’hui défiscaliser pour louer ensuite à ses propres enfants ! 
  
  479 shaares